Gilles Favarel-Garrigues, Directeur de recherche au CNRS (Sciences Po - CERI - Mondes post-soviétiques)





Sûr de son coup, Artiom Wolf se fait filmer à la caisse du supermarché en train de déchirer, sous les yeux d'une employée ahurie, la cellophane de produits alimentaires destinés à la vente. La caissière le somme de payer les articles abîmés, mais Artiom refuse vertement et lui suggère d'appeler la police. Elle préfère d'abord solliciter le vigile, mais celui-ci se heurte à un mur. Le fauteur de trouble n'en démord pas : son apparence physique imposante, la morgue avec laquelle il défend ses droits et la présence à ses côtés de sa compagne, qui filme consciencieusement la scène avec son téléphone, le rendent intimidant. Une fois la police arrivée sur les lieux, Artiom campe sur sa position. Il ne leur laisse rien passer : il tutoie ostensiblement un gardien de la paix qui a omis de le vouvoyer, exige de voir la carte professionnelle de chaque agent, les rappelle sans cesse au règlement.
Cette soirée fait partie du Doctorat Sauvage En Architecture (voir le programme ici).